Vous connaissez bien évidemment la célèbre Joconde, ou Mona Lisa, réalisée par Léonard de Vinci entre 1503 et 1506. C’est en effet le plus célèbre tableau du musée du Louvre qui attire pas moins de 20 000 personnes chaque jour. La Joconde est en outre l’une des œuvres les plus précieuses au monde, elle détient d’ailleurs le record mondial de la plus haute valorisation d’assurance dans l’Histoire, avec 100 millions de dollars en 1962, soit environ 820 millions de dollars en 2018. Mais trêve de chiffres et de record, place à cette emblématique huile sur toile.

Une œuvre géométrique pour mettre l’Humain au centre

La Joconde de Léonard de Vinci est considérée comme « l’œuvre d’art la plus connue, la plus visitée, la plus décrite, la plus louée, et la plus parodiée au monde ». Egalement la plus analysée dans les écoles par les étudiants en art comme Jean Baptiste Gouraud, Cyril Mendosa ou d’autres… Il est ainsi inévitable de la citer tant sa renommée dépasse les frontières.

Le portrait féminin est réalisé en demi-longueur avec deux parties composant l’ensemble. On y voit ainsi une jeune fille placée de trois quart et assise, le regard tourné vers le spectateur. Elle est au centre du tableau, les experts ont d’ailleurs souligné que l’intersection des diagonales converge sur le cœur de la jeune fille. La géométrie est au cœur de l’œuvre, on peut noter de chaque côté de Mona Lisa la naissance de deux colonnes. Léonard de Vinci aurait voulu par cette approche représenter la place accordée à l’individu par l’humanisme.

L’arrière-plan se compose d’une nature préservée, hors toute représentation humaine, un fait plutôt inhabituel dans l’art de la Renaissance.

Lumière et sfumato pour une œuvre douce et poétique

La lumière et le contraste sont saisissants dans ce tableau mythique. Le visage, la gorge et les mains de Mona Lisa sont éclairés par une lumière provenant de la gauche. Les vêtements sombres mettent encore plus l’accent sur la jeune fille.

On peut également apprécier la douceur de la toile, son aspect velouté, par l’utilisation du célèbre sfumato, que de Vinci maîtrise à la perfection. Les contours semblent ainsi se fondre les uns aux autres, encore plus avec l’utilisation du glacis, qui superpose les couches de peinture.